On a longtemps cru que la propolis était une substance produite par l’abeille, jusqu’à ce qu’on s’aperçoive qu’elle provenait de la fine pellicule résineuse protectrice des bourgeons d’arbres, dont la couleur varie du jaune clair au brun foncé.
Les applications de la propolis dans la ruche :
à construire de véritables barrières de défense pour mieux contrôler l’arrivée d’ennemis,
à colmater et obstruer fentes et fissures, afin de rendre la ruche bien hermétique,
à réduire l’ouverture du trou de vol en fonction de certaines variations des conditions climatiques,
à réparer les rayons en mauvais état et consolider en général tout ce qui paraît aux abeilles d’une solidité douteuse (ce qui n’arrange pas particulièrement les apiculteurs !),
à vernisser l’ensemble des surfaces intérieures de la ruche afin d’en supprimer les aspérités,
à recouvrir d’une très fine pellicule les nouveaux rayons ainsi que l’intérieur des cellules avant que la reine ne vienne y pondre (une sorte de « stérilisation »),
enfin, pour enduire et recouvrir totalement, combinée avec de la cire, les petits animaux ou insectes ayant pénétrés la ruche et qui, après avoir été tués par les abeilles, ne peuvent être évacués au dehors, sorte d’embaumement qui s’oppose ainsi à tout processus de décomposition putride.
Composition de la propolis :
Résines : 50 %
cire végétale et cire d’abeille : 30 %
pollen : 5 %
huiles essentielles : 10 %
constituant divers : 5 % (vitamines, flavonoïdes, des minéraux et oligoéléments (zinc, vanadium, titane, strontium, sélénium, plomb, nickel, …….magnésium, fer etc)). Au total, la propolis contient plus de 300 molécules identifiées.