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#4 – Pollen’n – Frais ou sec, comment consommes-tu le pollen ?

Pollens, pollen

#4 – Pollen’n – Frais ou sec, comment consommes-tu le pollen ?

Au fait c’est quoi le pollen ?

Les pollens sont les éléments fécondants mâles des fleurs. Etant immobiles, les plantes doivent trouver des artifices pour échanger leurs gènes par le biais du pollen :

  • Les pollens transportés par le vent dit « anémophiles », sont de petites tailles et plus légers mais aussi très toxiques. Ils provoquent les allergies.
  • Les pollens récoltés par les abeilles dit « entomophiles », sont plus gros et plus lourds, la plante en a fait un aliment pour nourrir l’insecte qui assure la pollinisation en échange de services. Cet aliment est le meilleur pour que les abeilles assurent la pollinisation.

On estime à 70% les espèces végétales entomophiles et donc dépendantes des insectes pollinisateurs.

Le pollen est un aliment essentiel pour l’abeille. La qualité nutritionnelle du pollen dépend :

  • de l’origine botanique de la plante,
  • de la saison de récolte,
  • des conditions climatiques,
  • du modes de transformation et de stockage.

Le pollen récolté frais fermente rapidement et les champignons vont s’y développer. Pour éviter cela deux modes de conservation existent :

Pollens, pollen

  • Le pollen sec. Obtenu par séchage (max 40°) le taux d’humidité est abaissé à 5% à 6%. Ce mode de conservation évite tout développement de microbes. La conservation du pollen sec est de 18 mois environ dans un lieu sec, à l’abri de la lumière.
  • Le pollen frais congelé sous gaz neutre, technique inventée par Patrice Percie du Sert, permet la conservation optimale des propriétés nutritionnelles du Pollen. La conservation du pollen par congélation reste la meilleure façon de conserver ses propriétés antioxydantes. Des études montrent une différence de 60% à 80% selon l’origine botanique des pollens.

 

Dans le cadre de l’alimentation diététique, on consomme du pollen depuis longtemps.

Dans les années cinquante, les premières expérimentations, qui avaient révélé les extraordinaires propriétés du pollen, ont été conduites avec du pollen à l’état frais !

Ce produit naturel serait laxatif, reminéralisant, tonifiant, rééquilibrant et désintoxiquant. Il est riche en vitamines B, C, D et E, ainsi que de potassium, magnésium, calcium, cuivre, fer, silicium, phosphore, soufre, chlore et  manganèse. Il est  indiqué en cas de colites, constipation, diarrhées, asthénie, nervosisme, insomnie, obésité, déminéralisation, anémie, croissance ou inappétence.

Bref, il accumulait de nombreuses vertus !

 

Toutefois, on s’est aperçu que les pelotes de pollen séchées, si elles avaient indéniablement un certain effet laxatif, étaient aussi recouvertes d’une capsule protectrice qui empêchait les minéraux qu’elles contenaient d’être assimilés par le tube digestif.

Le pollen sec, privé des ferments, des antioxydants et des éléments vivants qui faisaient la qualité du pollen frais, passe pendant près de cinquante ans, pour l’aliment exceptionnel… qu’il n’était pas tant que ça !

De nos jours, l’erreur est réparée ! Merci Patrice Percie du Sert……

Les travaux scientifiques ont démontré que le pollen frais était encore plus bénéfique à la santé qu’on le croyait. Dans le pollen frais, la synergie entre des micronutriments antioxydants (caroténoïdes et  tocophérols) et une microflore dynamise à la fois la muqueuse et la flore intestinale.

Au delà du traitement de la constipation chronique, la consommation de pollen frais entraîne :

  • une meilleure synthèse des vitamines du groupe B,
  • un meilleur métabolisme du cholestérol et des sucres,
  • une protection accrue du foie qui ne récupère plus les toxines mal éliminées par les intestins.

Nous constatons souvent la disparition des problèmes hépatiques et une amélioration du teint chez les consommateurs de pollen frais, après seulement quelques semaines de cure.

Le pollen sec a une action laxative quelquefois irritante pour la muqueuse.

Le pollen frais, anti-inflammatoire,  protège et restructure la muqueuse tout en limitant l’effet néfaste du stress sur votre organisme.

C’est pourquoi, il est conseillé de s’offrir une prise massive de pollen frais après tout événement stressant.

En prenant du pollen frais, vous éviterez la détérioration de votre flore intestinale et vous stopperez l’auto-intoxication intestinale générée par les stress de la vie moderne.

 

Quelques exemples de Pollens

 

  • le pollen de ciste contient des caroténoides et assure la protection des muqueuses intestinales (colon fragile, …) et stimule l’appétit, son goût acidulé étant très apprécié des enfants.
  • le pollen de saule (récolté au printemps) contient des substances qui protègent le rétine de l’oeil et aide à prévenir, retarder l’évolution d’une DMLA (dégénérescence maculaire liée à l’âge) et s’adresse aussi aux hommes souffrant de problèmes liés à la prostate
  • le pollen de bruyère assure la protection de la sphère circulatoire, il est intéressant pour les varices, hémoroides mais aussi pour le cerveau et notamment la mémorisation.
  • le pollen de chataigner le plus antioxydant convient bien pour la femme après 40 ans entrant dans la période de ménopause.
  • le pollen de pavot, riche en protides et en vitamine C, accompagne idéalement les régimes végétariens.

 

Conseils d’utilisation:

Le pollen frais s’emploie essentiellement en cures, généralement sur 3 à 6 semaines.

Vous pouvez, bien évidemment, en prendre en continu, dans certains cas comme le prostatisme ou les troubles ophtalmologiques. Il est notamment recommandé, en cas de cataractes ou de dégénérescence maculaire liées à l’âge, de « saturer » votre organisme de pollen de saule.

Il est généralement recommandé de consommer 1 à 2 cuillères à soupe bombées de pollen par jour. (soit 15g à 30g.)

Le pollen, une fois décongelé, se conserve tout simplement au réfrigérateur dans un bol recouvert d’un linge.

 

Attention : 

Le pollen récolté par les abeilles n’est généralement pas le même que celui qui provoque les allergies.

Plus de 25% de la population est allergique aux pollens anémophiles (transportés par le vent), et moins de 5% au pollens entomophiles (transportés par les insectes pollinisateurs). Ces derniers ne sont pas plus allergisants que les autres aliments. 

Toutefois, les grands allergiques réagissant à plus de huit ou dix allergènes, peuvent faire une intolérance alimentaire à certains pollens de la ruche, dans ce cas, les pollens sont déconseillés.

 

 

Pour aller plus loin avec les pollens, je vous conseille « Ces pollens qui nous soignent » de Patrice Percie du Sert.

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lerucherdeladameblanche

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